HISTORIQUE

Avant télé Mistral, télé bleue

En 1980, déjà à cette époque, je faisais de la radio. J'en ai fait pendant 17 ans. Au début, c'était à Amnéville en Moselle, au moment de l'éclosion des radios libres. Je dois dire que j'ai vécu des moments magiques où le micro m'appartenait pour la nuit entière quand l'envie me prenait. Et elle me prenait souvent. Du coup, plus d'obstacle pour diffuser Starway to Heaven de Led Zep, malgré une durée de 17 minutes. Plus d'obstacles pour diffuser des nuits entières de la musique faite pour "bouffer des kilomètres" avec James Stewart, Lucio Gala, .......Plus d'empêchements pour enchaîner avec les Creedence Clearwater Revival, Deep Purple, Status Quo, Supertramp, Marilion, les Who, Stones et consorts. Non plus pour recevoir en studio le groupe Trust qui m'apportait tant dans mon quotidien, quand je faisais pêter l'album "Antisocial" à l'antenne, pour dire mon émotion après un concert de Scorpions ou après la diffusion de The Wall de Pink Floyd. Pas même, un peu plus tard, pour dire le choc reçu par l'entretien en tête-à-tête avec Eric Bloom du fabuleux Blue Oyter Cult rencontré dans la loge-pigeonnier du Rockstore, rue de Verdun à Montpellier, brillamment dirigé par Philippe – Fifi - Winling trop vite parti le 14 mai 2014. Bref, des moments magiques à Radio Moselle Thermale, puis à Canal 30 et à radio Beaucaire. Et cette interview inoubliable avec Screaming Jay Hawkins qui m'invita personnellement à son concert du soir à Musique en Stock, lieu mythique à Nîmes. J'ai encore un billet de 200 francs dédicacé sous les yeux. Que dire de cette entretien aussi avec un Lee Brillaux qui se confondait en excuses parce qu'en retard alors que je l'aurais attendu toute la nuit au Megafaune d'Avignon s'il avait fallu. Des gens qui ne sont plus là, des lieux qui ont fermé définitivement leurs portes comme le Titoit de Titus avec Jeanine et Bruno Perrin. Tout cela source de joie, de vrai bonheur, du genre de celui qui vous met le tête dans les nuages. Mes débuts en télévision datent de cette époque-là, à télé Bleue dont le siège était à Garons, tant j'eus la sensation que l'image seule manquait à tout ça. Quand j'appris qu'une télé "pirate" oeuvrait dans les environs de Nîmes, mon sang ne fit qu'un tour et je m'empressais d'aller au-devant de son dirigeant Jean Saurel auquel je proposai d'animer une émission sur la musique rock. Je n'oublierai jamais l'accueil que Nano me fit en accueillant ma proposition d'un air dubitatif. Ceux qui l'ont connu, puisque qu'il est parti lui aussi, savent de quoi je parle. Mais rien n'aurait pu me décourager et à force d'insistance, Jean lâcha prise et accepta. "Bleu, Blanc, Rock", c'était le titre de l'émission. À l'époque, je tournais avec les premières 8 mm Sony, une caméra de paume, ridicule, comme l'image qu'elle faisait dès que la lumière était basse. Il faut dire que la seule caméra "potable" pour l'époque, une  Sony dockable ....  était destinée exclusivement pour le tournage des corridas. Le rock, pas question. Mais sans complexes, avec Jean-Pierre mon beauf, nous allions au devant des groupes de l'underground montpelliérain, Les Shériff, Les Naufragés et autres, mais aussi des ..... , bref, tout ce qui passait sur la scène de Victoire 2 au Mas de Grille, à côté de Midi Libre, où Martine Vicériat nous accueillait toujours avec gentillesse, comme Jacques le super techos qui nous prêtait volontiers le câble qui nous manquait toujours pour piquer le son en sortie de table - le nec -. Bien sûr, à l'époque, on trouvait ça super. Pour monter (quand on montait car la plupart du temps, on diffusait les rushes), c'était galère avec le seul  banc analogique de la chaîne et son jug/shuttle dont je n'oublierai jamais le grincement quand la bande défilait à grande vitesse. Nous passions, avec Jean, nos samedis à fréquenter les vendeurs de vidéo pour savoir s'ils savaient ce qu'était un bit informatique et les quelques vendeurs de matériel informatique pour savoir s'il savait ce qu'était un signal de synchro vidéo. Je peux dire, avec le recul, que nous étions en avance sur notre temps, tant il nous semblait relativement simple de "numériser" un signal pour le travailler. Mais on n'a pas raison d'avoir raison trop tôt. Jamais. Et puis, histoire d'aller au bout d'un rêve d'enfant, je satisfaisais mon envie d'écrire sur Nimescope et ensuite, dans le magazine Calades édité par le Conseil général du Gard, sous la direction de Jacques-Olivier Durand que je n'oublierai jamais pour ses conseils précieux, ses mots précis, son amitié et son ineffable talent. C'est simple, il savait écrire comme personne avec les mots de tout le monde ! Nelly Bouveret pris le relais et le plaisir demeura, comme les conseils avisés d'une grande Dame de la plume. Les rencontres avec FFF ou HFT (Hubert-Félix Thiéfaine, encore avec nous, lui), entre autres, furent ainsi déclinées sur les trois supports médiatiques. Donc, la radio, la télé et l'écriture, complémentaires, incomparables et tous deux sources d'émotion. Le Media total !


Époque charnière

En 1980, déjà à cette époque, je faisais de la radio. J'en ai fait pendant 17 ans. Au début, c'était à Amnéville en Moselle, au moment de l'éclosion des radios libres. Je dois dire que j'ai vécu des moments magiques où le micro m'appartenait pour la nuit entière quand l'envie me prenait. Et elle me prenait souvent. Du coup, plus d'obstacle pour diffuser Starway to Heaven de Led Zep, malgré une durée de 17 minutes. Plus d'empêchements pour enchaîner avec Deep Purple, Status Quo, Supertramp et consorts. Non plus pour recevoir en studio le groupe Trust qui m'apportait tant dans mon quotidien, quand je faisais pêter l'album "Antisocial" à l'antenne, pour dire mon émotion après un concert de Scorpions ou après la diffusion de The Wall de Pink Floyd. Pas même, un peu plus tard, pour dire le choc reçu par l'entretien en tête-à-tête avec Eric Bloom du fabuleux Blue Oyter Cult rencontré dans la loge-pigeonnier du Rockstore, rue de Verdun à Montpellier, brillamment dirigé par Philippe – Fifi - Winling trop vite parti le 14 mai 2014. Bref, des moments magiques à Radio Moselle Thermale, puis à Canal 30 et à radio Beaucaire. Et cette interview inoubliable avec Screaming Jay Hawkins qui m'invita personnellement à son concert du soir à Musique en Stock, lieu mythique à Nîmes. J'ai encore un billet de 200 francs dédicacé sous les yeux. Que dire de cette entretien aussi avec un Lee Brillaux qui se confondait en excuses parce qu'en retard alors que je l'aurais attendu toute la nuit au Megafaune d'Avignon s'il avait fallu. Des gens qui ne sont plus là, des lieux qui ont fermé définitivement leurs portes comme le Titoit de Titus avec Jeanine et Bruno Perrin. Tout cela source de joie, de vrai bonheur, du genre de celui qui vous met le tête dans les nuages. Mes débuts en télévision datent de cette époque-là, à télé Bleue dont le siège était à Garons, tant j'eus la sensation que l'image seule manquait à tout ça. Quand j'appris qu'une télé "pirate" oeuvrait dans les environs de Nîmes, mon sang ne fit qu'un tour et je m'empressais d'aller au-devant de son dirigeant Jean Saurel auquel je proposai d'animer une émission sur la musique rock. Je n'oublierai jamais l'accueil que Nano me fit en accueillant ma proposition d'un air dubitatif. Ceux qui l'ont connu, puisque qu'il est parti lui aussi, savent de quoi je parle. Mais rien n'aurait pu me décourager et à force d'insistance, Jean lâcha prise et accepta. "Bleu, Blanc, Rock", c'était le titre de l'émission. À l'époque, je tournais avec les premières 8 mm Sony, une caméra de paume, ridicule, comme l'image qu'elle faisait dès que la lumière était basse. Bien sûr, à l'époque, on trouvait ça super. Pour monter (quand on montait car la plupart du temps, on diffusait les rushes), c'était galère avec le seul  banc analogique de la chaîne et son jug/shuttle dont je n'oublierai jamais le grincement quand la bande défilait à grande vitesse. Nous passions, avec Jean, nos samedis à fréquenter les vendeurs de vidéo pour savoir s'ils savaient ce qu'était un bit informatique et les quelques vendeurs de matériel informatique pour savoir s'il savait ce qu'était un signal de synchro vidéo. Je peux dire, avec le recul, que nous étions en avance sur notre temps, tant il nous semblait relativement simple de "numériser" un signal pour le travailler. Mais on n'a pas raison d'avoir raison trop tôt. Jamais. Et puis, histoire d'aller au bout d'un rêve d'enfant, je satisfaisait mon envie d'écrire sur Nimescope et ensuite, dans le magazine Calades édité par le Conseil général du Gard, sous la direction de Jacques-Olivier Durand que je n'oublierai jamais pour ses conseils précieux, ses mots précis, son amitié et son ineffable talent. C'est simple, il savait écrire comme personne avec les mots de tout le monde ! Nelly Bouveret pris le relais et le plaisir demeura, comme les conseils avisés d'une grande Dame de la plume. Les rencontres avec FFF ou HFT (Hubert-Félix Thiéfaine, encore avec nous, lui), entre autres, furent ainsi déclinées sur les trois supports médiatiques. Donc, la radio, la télé et l'écriture, complémentaires, incomparables et tous deux sources d'émotion. Le Media total !


Expérience

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Témoignages

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John Smith - New York

Sommaire
  1. HISTOIRE-P.01
  2. HISTOIRE-P.02