HISTORIQUE
Avant télé Mistral
Mes débuts en télévision datent de l'époque de télé Bleue dont le siège était à Garons. Mais déjà à cette époque, je faisais de la radio. J'en ai fait pendant 17 ans. Depuis 1980. Au début, c'était à Amnéville en Moselle, au momentdes radios libres. Je dois dire que nous avons vécu des moments magiques où le micro nous appartenait pour la nuit si l'envie nous en prenait. Et elle nous prenait souvent. Du coup, plus d'obstacle pour diffuser Starway to Heaven de Led Zep, malgré une durée de 17 minutes. Plus d'empêchements pour enchaîner avec Deep Purple, Status Quo, Supertramp et consorts. Non plus pour dire notre émotion après la diffusion de The Wall de Pink Floyd. Pas même, un peu plus tard, pour dire le choc reçu par l'entretien en têt-à-tête avec Eric Bloom du fabuleux Blue Oyter Cult rencontré dans la loge-pigeonnier du Rockstore, rue de Verdun à Montpellier, brillamment dirigé par Philippe - Fifi- Winling décédé le 14 mai 2014. Bref, des moments magiques à Radio, puis à Canal 30 et à radio Beaucaire. Des moments auxquels j'eus la sensation que l'image seule manquait. De plus, je satisfaisait mon envie d'écrire sur Nimescope et ensuite, avec le magazine Calades édité par le Conseil général du Gard, sous la direction de Jacques-Olivier Durand que je n'oublierai jamais pour ses conseils précieux, ses mots précis, son amitié et son ineffable talent. C'est simple, il savait écrire comme personne avec les mots de tout le monde ! Nelly Bouveret pris le relais et le plaisir demeura, comme les conseils avisés d'une grande Dame de la plume. Donc, la radio et l'écriture, complémentaires, incomparables et tous deux sources d'émotion.
Aussi, quand j'appris qu'une télé "pirate" oeuvrait dans les environs de Nîmes, mon sang ne fit qu'un tour et je m'empressais d'aller au-devant de son dirigeant Jean Saurel auquel je proposai d'animer une émission sur la musique rock. Je n'oublierai jamais l'accueil que Nano me fit en accueillant ma proposition d'un air dubitatif. Ceux qui l'ont connu, puisque qu'il est parti lui aussi, savent de quoi je parle. Mais rien n'aurait pu me décourager et à force d'insistance, Jean lâcha prise et accepta. "Bleu, Blanc, Rock", c'était le titre de l'émission. À l'époque, je tournais avec les premières 8 mm Sony, une caméra de paume, ridicule, comme l'image qu'elle faisait dès que la lumière était basse. Bien sûr, à l'époque, on trouvait ça super. Pour monter (quand on montait car la plupart du temps, on diffusait les rushes), c'était galère avec le seul banc analogique de la chaîne et son jug/shuttle dont je n'oublierai jamais le grincement quand la bande défilait à grande vitesse. Nous passions, avec Jean, nos samedis à fréquenter les vendeurs de vidéo pour savoir s'il savait ce qu'était un bit informatique et les quelques vendeurs de matériel informatique pour savoir s'il savait ce qu'était un signal de synchro vidéo. Je peux dire, avec le recul, que nous étions en avance sur notre temps, tant il nous semblait relativement simple de "numériser" un signal pour le travailler. Mais on n'a pas raison d'avoir raison trop tôt. Jamais.
Avant télé Mistral
Mes débuts en télévision datent de l'époque de télé Bleue dont le siège était à Garons. Mais déjà à cette époque, je faisais de la radio. J'en ai fait pendant 17 ans. Depuis 1980. Au début, c'était à Amnéville en Moselle, au momentdes radios libres. Je dois dire que nous avons vécu des moments magiques où le micro nous appartenait pour la nuit si l'envie nous en prenait. Et elle nous prenait souvent. Du coup, plus d'obstacle pour diffuser Starway to Heaven de Led Zep, malgré une durée de 17 minutes. Plus d'empêchements pour enchaîner avec Deep Purple, Status Quo, Supertramp et consorts. Non plus pour dire notre émotion après la diffusion de The Wall de Pink Floyd. Pas même, un peu plus tard, pour dire le choc reçu par l'entretien en têt-à-tête avec Eric Bloom du fabuleux Blue Oyter Cult rencontré dans la loge-pigeonnier du Rockstore, rue de Verdun à Montpellier, brillamment dirigé par Philippe - Fifi- Winling décédé le 14 mai 2014. Bref, des moments magiques à Radio, puis à Canal 30 et à radio Beaucaire. Des moments auxquels j'eus la sensation que l'image seule manquait. De plus, je satisfaisait mon envie d'écrire sur Nimescope et ensuite, avec le magazine Calades édité par le Conseil général du Gard, sous la direction de Jacques-Olivier Durand que je n'oublierai jamais pour ses conseils précieux, ses mots précis, son amitié et son ineffable talent. C'est simple, il savait écrire comme personne avec les mots de tout le monde ! Nelly Bouveret pris le relais et le plaisir demeura, comme les conseils avisés d'une grande Dame de la plume. Donc, la radio et l'écriture, complémentaires, incomparables et tous deux sources d'émotion.
Aussi, quand j'appris qu'une télé "pirate" oeuvrait dans les environs de Nîmes, mon sang ne fit qu'un tour et je m'empressais d'aller au-devant de son dirigeant Jean Saurel auquel je proposai d'animer une émission sur la musique rock. Je n'oublierai jamais l'accueil que Nano me fit en accueillant ma proposition d'un air dubitatif. Ceux qui l'ont connu, puisque qu'il est parti lui aussi, savent de quoi je parle. Mais rien n'aurait pu me décourager et à force d'insistance, Jean lâcha prise et accepta. "Bleu, Blanc, Rock", c'était le titre de l'émission. À l'époque, je tournais avec les premières 8 mm Sony, une caméra de paume, ridicule, comme l'image qu'elle faisait dès que la lumière était basse. Bien sûr, à l'époque, on trouvait ça super. Pour monter (quand on montait car la plupart du temps, on diffusait les rushes), c'était galère avec le seul banc analogique de la chaîne et son jug/shuttle dont je n'oublierai jamais le grincement quand la bande défilait à grande vitesse. Nous passions, avec Jean, nos samedis à fréquenter les vendeurs de vidéo pour savoir s'il savait ce qu'était un bit informatique et les quelques vendeurs de matériel informatique pour savoir s'il savait ce qu'était un signal de synchro vidéo. Je peux dire, avec le recul, que nous étions en avance sur notre temps, tant il nous semblait relativement simple de "numériser" un signal pour le travailler. Mais on n'a pas raison d'avoir raison trop tôt. Jamais.
Expérience
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Témoignages
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John Smith - New York