BIENVENUE  !

Oui, soyez toutes et tous les bienvenus ! 
« Vaqui l'aubo que moun amo esperavo pèr s'escarrabiha. » Une phrase écrite par Frédéric Mistral dans son œuvre intitulée  « Memòri & Raconte ». Quelques mots inspirés au Maître de Maillane par  « Li Dous Agnèu »,  « Pauloun »,  « Le Paure »,  « Louiseto » et d’autres perles poétiques extraites de Li Margarideto le premier livre né de l’esprit de Joseph Roumanille qui était son aîné de douze ans. On sait ensuite l’amitié qui a uni les deux Primadié pendant plus de cinquante ans.

 « Voici l’aube… » c’est aussi les mots que j’aurais aimé écrire quand j’ai découvert – malheureusement sur le tard, je le confesse volontiers-,  la littérature et la poésie provençales, puis celle de langue d'Oc. Dans notre société détraquée qui marche sur la tête, je me suis inventé un monde, une "Arcadie". Là, je peux lire encore et encore les œuvres des Félibres : Bien sûr, Frédéric Mistral, Joseph Roumanille, Folco de Baroncelli, Joseph d'Arbaud, etc. Je me dis souvent que pour avoir conçu de telles œuvres, il faut être en état grâce. Comme l'ont été aussi tous les écrivains de langue d'Oc (au singulier) : Max Rouquette, Jan Boudou, Louisa Paulin, Marcelle Delpastre, Michel Camelat... Je peux remonter le temps pour retrouver Pey de Garros, Bertrand Larade, Bellaud de la Bellaudière, Goudouli, Ismaël Despuech, Du Bartas,...

Au temps de la naissance de ce mouvement, c’est grâce à cela que nous sommes là aujourd’hui, le jeune Mistral a su traduire en vers les sentiments du cœur que lui murmurait à l’oreille sa muse provençale. Avec sa seule plume, le Chef de la troupe rebelle à su habiller de belles fleurs blanches cette langue méprisée en lui donnant une œuvre magistrale, universelle et éternelle : Mirèio.

Une chaîne de télévision, une  « Web-TV », pour mieux faire l’union charnelle entre l’image et les traditions et surtout notre langue maternelle. Une télévision pour partager, pour défendre pour maintenir et développer nos coutumes. Avec d’abord, le Félibrige, mais aussi la gracieuse Reine d’Arles, l’Antique Confrérie de Sant-Georges qui a fêté son cinq centième anniversaire en 2012, ,  la Nacioun Gardiano, héritage de Folco de Baroncelli, Marquis de Javon, la Confrérie des Saintes Maries qui célèbra ses sept siècles d’existence en 2015,  le parler local avec notre langue maternelle, le costume, les manades, la bouvino et la roussatino avec nos taureaux et nos chevaux camargue, sans oublier les acteurs de la culture provençale -écrivains, poètes, artistes de toutes sortes- et toutes celles et ceux qui œuvrent pour le bien de tous…

Tout cela pour honorer la mémoire de nos Devanciers, pour marcher dans leurs pas, tête haute et sans jamais faillir. Afin que nos coutumes ne tombent pas dans l’oubli. Et puis parce que chez nous, il y a un mot plus fort que l’amour : l’afecioun…

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Philippe Reig
Mèstre d'Obro dóu Felibrige

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